La Madone vieillit mal... À 50 ans, elle ne parvient même plus à faire la moindre chanson toute seule.
Du coup, elle rentre dans la course à celle qui aura la plus belle liste de producteurs et de featurings, en concurrence directe avec les Britney, Rihanna, Mariah et Nelly.
Bonne recette commerciale : faire une sélection de tout ce qui cartonne actuellement sur les étals radiophoniques grand public, faire mixer l'ensemble par une ribambelle de cuistots renommés, et enrober le tout dans une belle cire rose appétissante estampillée Hard Candy pour faire passer la pilule. Voilà comment mamie Madonna, vêtue de sa combi de cuir, parvient encore à nous refiler ses bonbons acidulés. Mais ces confiseries ont-elles encore le goût des anciens tubes de la Madone alors que leur préparation a été quasi-entièrement prise en charge par d'autres personnes ?
La réponse est clairement non. En appelant à ses côtés Pharell Williams (7 morceaux sur 12), Justin Timberlake (5 morceaux), Timbaland (3 morceaux) et Danja (1 morceau), Madonna courait le risque de se voir effacée par la présence constante d'artistes bien plus talentueux qu'elle. C'est bien ce qui est arrivé, et pour preuve, l'exemple du single "4 minutes" qui ne lui laisse que quelques gimmicks ridicules à répéter (dire rapidement "Tic Toc", quel talent !) au milieu du flow rouleau-compresseur du duo Timberlake/Timbaland.
Mais la présence imposante de ses invités se fait surtout sentir musicalement : beats bien lourds, synthés omniprésents, cuivres et vocoders, toute la panoplie hip-hop, R'n'B, dance, electro y est.
Souvent en manque d'inspirations, les maestros repêchent dans leurs productions précédentes (qui a dit Nelly Furtado ?) les ingrédients qui avaient marché et les réinjectent à l'identique dans ce Hard Candy. Le problème, c'est que le goût n'est plus le même, la faute à un mariage des genres parfois écœurant (les morceaux "Give It 2 Me", "Incredible", absolument vomitifs).
C'est bien dommage parce qu'il est possible de déceler de (rares) bonnes choses dans cet album. Oh, rien d'original bien sûr, mais quelques assemblages efficaces de beats et de synthés par-ci ("Beat Goes On"), quelques variations astucieuses du chant par-là ("Candy Shop").
À n'en pas douter, cet album fera un tabac grâce aux bombes commerciales qu'ils contient. La Madone peut donc remercier ses invités aux doigts de fée qui tiennent la baraque à eux-seuls la plupart du temps. En partant, ils ont quand même oublié d'effacer quelques fautes de goûts : les titres de chansons en langage texto pour faire branché, c'est parfaitement ridicule. Et aussi, ils auraient pu mettre à la poubelle "Spanish Lesson", chanson qui rappelle les pires moments de l'époque "Isla Bonita" de Madonna. Et tant qu'on y est, changer la pochette, racoleuse à souhait et assez comique au final. Mais ça, c'est pas leur boulot.
Verdict : 1,5/5
"4 Minutes" feat. Justin Timberlake & Timbaland
Myspace de Madonna
Myspace de Pharell Williams
Myspace de Justin Timberlake
Myspace de Timbaland
lundi 12 mai 2008
M12 - Madonna : "Hard Candy"
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1 commentaire:
(Je vais me permmetre de te tutoyer étant donné que après lecteure de ta soit-disant "critique", j'imagine que tu es jeune, trop jeune peut-être pour te livrer à ce type d'exercice.)
- Critique non-objective.
- On voit clairement que tu ne sais pas de quoi tu parles (tu te trompes au niveau des producteurs, tu confonds tout)
- Beaucoup d'abérations qui rendent ta critique vraiment pas crédible et pour le coup assez "Incredible" (tu comprends là une référence à l'un des deux morceaux que tu juges "vomitifs" de l'album)
En gros une critique très facile, non argumentée, dépourvue de sens et pleine d'abération. (je suppose que tu ne vas pas commencer un débat avec moi et que tu laisseras ce commentaire sans réponse, étant donné que toi-même tu dois bien te rendre compte que ce que tu dis est à côté de la plaque. C'est tellement pas crédible que je me demande si tu as écouté l'album.
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